Rythmologie interventionnelle
Pace maker et défibrillateur. Traitement des troubles du rythme cardiaque, ablation de fibrillation auriculaire, ablation de tachycardie ventriculaire
Cardiologie interventionelle
Coronographie, Angioplastie coronaire, CTO Occlusion Chronique Totale
Cardiologie structurelle
L’ARTERIOGRAPHIE. Tavi, fermeture de l'auricule gauche, valvuloplastie aortique, fermeture fuite paraprothétique, fermeture CIA/CIV, mitraclip.
Imagerie en coupe
Scanner coronaire, équipement médical.
Rechercher

Scanner coronaire

LE SCANNER CORONAIRE

QUELQUES EXPLICATIONS

Le scanner coronaire ou CT-Scanner est un examen de tomodensitométrie qui permet de visualiser les artères du cœur (artères coronaires) de manière non invasive, avec ou sans injection de produits de contraste.
Jusqu’à présent cet examen permettait d’acquérir des images de manière relativement lente, ce qui est valable pour des organes ne bougeant pas mais pas pour le cœur dont la fréquence cardiaque évolue généralement entre 50 et 100 battements par minute. Depuis quelques années, une nouvelle génération de scanner a vu le jour, avec une rapidité d’acquisition plus importante. Ces scanners sont actuellement appelés multi-barrettes (64 barrettes). Ils permettent ainsi l’analyse non invasive des artères coronaires.

 

LA TECHNIQUE DE RÉALISATION DU CORO-SCANNER

 

Cet examen est réalisé en ambulatoire et le patient doit être à jeun car il nécessite l’injection d’un produit de contraste.
Le cœur étant un organe mobile, ce scanner coronaire va baser l’acquisition d’images sur le même moment du cycle cardiaque qui sera défini par l’électrocardiogramme systématiquement enregistré au cours de l’examen.

Afin de permettre une acquisition d’images de bonne qualité, le rythme cardiaque ne doit pas être trop rapide ce qui impose un rythme entre 50 et 60 battements par minute. Pour cela, le médecin devra administrer des médicaments de la classe des bêtabloquants de courte durée d’action permettant de ralentir le cœur au moment de l’acquisition des images.

La réalisation du scanner nécessite l’injection d’un produit de contraste à base d’iode (de l’ordre de 50 à 90 cm3) par l’intermédiaire d’une veine qui sera préalablement perfusée.
Cet examen non invasif ne nécessite que la perfusion d’une veine et à aucun moment la ponction d’une artère, ce qui est le cas au cours de la réalisation d’une coronarographie.
Toujours afin d’obtenir des images de qualité, le patient doit rester totalement immobile et donc en apnée durant une dizaine de secondes. Une centaine de coupes scanographiques sera alors réalisée durant ces 10 secondes.

L’irradiation liée à la pratique cet examen sera de l’ordre de 15 mSv, ce qui est relativement significatif.
Attention, car bien sûr comme tout examen de médecine, le coro-scanner a ses limites, représentées essentiellement par l’existence de plaques calcifiées au niveau des artères coronaires.

 

RÉSULTATS

 

Des milliers d’images acquises du cœur sont alors obtenues et reconstruites à l’aide d’un ordinateur et de logiciels spécifiques. Le cardiologue et le radiologue devront alors réaliser une reconstruction tridimensionnelle du cœur de manière à visualiser les artères coronaires sous plusieurs angles.
Chaque artère du cœur sera alors précisément analysée, son trajet étant suivi depuis l’origine (racine de l’aorte) jusqu’à sa partie la plus distale. Le médecin aura la possibilité de visualiser l’intérieur de l’artère coronaire à l’aide de logiciels de reconstruction et pourra également évaluer le degré de redressement d’une artère. Ainsi, il pourra définir le degré de sténose de l’ensemble des artères coronaires.
La charge classique (contenu en calcium des artères coronaires) pourra être mesurée à l’aide d’un score calcique. Cette évaluation du score calcique peut se faire par l’intermédiaire d’un scanner simple non injecté, ce qui est moins irradiant que de scanner coronaire conventionnel.
De plus, la pratique de ce scanner coronaire permettra de mesurer la fraction d’éjection du ventricule gauche, correspondant à la différence entre la systole (contraction du cœur) et la diastole (relâchement du cœur). Par ailleurs, toutes les structures anatomiques voisines du cœur pourront être analysées lors de la réalisation du coro-scanner.

 

QUELLE EST LA DIFFÉRENCE AVEC LA CORONAROGRAPHIE ?

 

La coronarographie, qui correspond à la radiographie des artères du cœur, reste l’examen de référence pour explorer les artères coronaires. Cet examen, qui est invasif et nécessite la ponction d’une artère, ce qui permettra l’injection d’un produit de contraste iodé afin de visualiser directement les artères coronaire et d’en faire la radiographie. Elle évaluera avec précision le degré de rétrécissement des artères du cœur, ce qui permet de décider de l’attitude thérapeutique a adopter (réalisation d’une angioplastie ou d’un pontage par exemple).

Au cours d’une coronarographie, le cardiologue aura toujours la possibilité, en fonction du degré de rétrécissement de l’artère coronaire, de réaliser une angioplastie coronaire au cours du même geste médical et de mettre en place une prothèse (appelée « stent ») dans l’artère coronaire.
De plus, en fonction de la durée de la coronarographie ou de l’angioplastie coronaire, cet examen peut s’avérer moins irradiant que la réalisation d’un scanner coronaire.

 

Textes extraits du site www.e-cardiologie.com

EnglishFrench